Le 14 janvier 2025, le Tribunal de Grande Instance de Bukavu a rendu son verdict concernant une affaire d’exploitation illégale de minerais dans le Sud-Kivu. Trois ressortissants chinois ont été condamnés à sept ans de servitude pénale et à une amende de 600 000 dollars. En plus de cette sanction, le tribunal a ordonné la confiscation de dix lingots d’or et de 400 000 dollars en espèces, qui seront reversés au Trésor public de l’État congolais.
Cette décision marque un tournant dans la lutte contre les pratiques minières illégales dans une région connue pour ses ressources abondantes, telles que l’or et le coltan. Jean-Jacques Purusi Sadiki, Gouverneur de la province, a réaffirmé l’engagement des autorités à appliquer rigoureusement les lois en vigueur et à faire respecter le Code minier congolais. Cette initiative s’inscrit dans la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui prône une gestion transparente et responsable des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo.
Le Sud-Kivu est fréquemment touché par des activités minières clandestines, qui ont des répercussions négatives sur l’économie locale et l’environnement. Face à ces défis, les autorités congolaises redoublent d’efforts pour contrer ces pratiques préjudiciables, notamment par le renforcement des cadres légaux et des sanctions sévères à l’encontre des contrevenants.
Cette condamnation envoie un signal fort à tous les acteurs impliqués dans l’exploitation illicite des minerais. Elle reflète la volonté des autorités de protéger les ressources naturelles du pays et d’assurer que les bénéfices tirés de leur exploitation profitent à la population congolaise. Les efforts se poursuivent pour promouvoir une exploitation minière légale et responsable, en collaboration avec les communautés locales et les partenaires du secteur.
Pascal Nduyiri