La République démocratique du Congo (RDC) et la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) étaient d’accord depuis avril de l’année en cours, à l’aube de son adhésion à cette organisation, de la mise en place d’une force régionale qui sera déployée dans l’Est du Congo-Kinshasa. Cette force aura pour mission principale, imposer la paix dans cette partie de la République, en collaboration avec les forces armées de la RDC (FARDC), et les forces de la MONUSCO.
En mission économique à Kinshasa, une délégation des animateurs des organes de la CAE et les chefs d’entreprises de la sous-région ont été reçus par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi ce jeudi 08 septembre. Au cours de l’audience, ces délégués de la sous-région ont signé à la Cité de l’Union Africaine l’accord portant statut de la force régionale de cette communauté, devant le Président de la République. Il était aussi question dans cette rencontre, que la délégation présente ses civilités au Chef de l’Etat, mais aussi lui signifier le pourquoi de leur mission à Kinshasa.
Christophe Lutundula Apala, Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères, qui a conduit ladite délégation auprès du Chef de l’État, a déclaré à la presse, au sortir de l’audience, que « le déploiement de cette force se fera en exécution de la volonté politique exprimée par tous les Chefs d’État de la communauté, à savoir de régler définitivement la question de la stabilité, de la sécurité et de la paix dans la région des Grands lacs au sein de la communauté, » pour lui, la rencontre avec le Chef de l’État était une occasion pour recevoir de lui des conseils et des directives, en ce qui concerne la matérialisation de l’adhésion de la RDC au sein de la communauté.
Les travaux de la Mission économique de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) qui ont été ouverts mercredi le 07 septembre dernier à Béatrice hôtel à Kinshasa, vont se clôturer ce vendredi 09 septembre. Avec la signature de cet accord portant statut de la formation de la sous-région, la RDC et la CAE ont formalisé ce déploiement des militaires de l’Afrique orientale, qui ne devrait pas inclure le Rwanda, selon la volonté de Kinshasa.
Emille Kayomba