À 11 jours de la tenue des IXès Jeux de la francophonie qui se tiendront à Kinshasa du 28 juillet au 06 août 2023, les institutions de la République démocratique du Congo sont en alerte. Ce lundi 17 juillet 2023, deux importantes réunions se sont tenues au sommet de l’Etat, pour voir de près les préparatifs de ce grand rendez-vous sportif et culturel de la jeunesse francophone. Dans la soirée du 17 juillet, le Président de la République Félix Tshisekedi a présidé une réunion pour se rassurer qu’il y ait « zéro incident » lors de ces Jeux de la Francophonie. Il l’a tenue avec des responsables des services de sécurité, mais aussi d’autres membres du gouvernement. Au cours de cette rencontre, le Président de la République a donné des instructions pour que cet événement se passe en toute quiétude.
Selon les informations de la présidence, parmi les mesures annoncées il y a la création d’une patrouille mobile mixte armée-police à déployer sur l’ensemble de la ville et de sa périphérie afin de lutter contre toute forme des velléités d’insécurité. Elle sera dotée d’une coordination qui va être mise en place dans les heures qui viennent.
Un peu plus tôt dans la journée, le chef du Gouvernement, Sama Lukonde, a aussi tenu une réunion avec quelques membres du Gouvernement et l’equipe du Comité National des Jeux des la Francophonie pour les derniers réglages en ce qui concerne des aspects organisationnels. « Nous avons déjà reçu à peu près 300 athlètes et 100 accompagnateurs qui sont venus du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, du Congo-Brazzaville, du Tchad ainsi que du Cameroun. Toutes ces délégations sont accueillies et sont logées à l’Université de Kinshasa. Ils se plaisent aujourd’hui. Ils sont descendus pour voir les sites. Ils étaient au stade Tata Raphaël et au stade des Martyrs, » a laissé entendre le Directeur national des Jeux de la Francophonie Isidore Kwandja, à l’issue de cette rencontre. A en croire le Porte-parole du Gouvernement, des telles réunions vont se multiplier ces derniers temps, pour faire le point sur l’évolution, mais aussi suivre de près les évolutions de tous les détails sur terrain.
Emille Kayomba