Un tournant majeur s’est opéré à l’Inspection générale des finances (IGF), organe rattaché à la Présidence de la République, chargé du contrôle et de l’audit des finances publiques, et acteur central dans la lutte contre la corruption et le gaspillage des ressources de l’État.

Nommé le 7 mai dernier par le Président de la République, Christophe Bitasimwa a officiellement pris ses fonctions en tant que nouvel Inspecteur général, Chef de service de l’IGF, à l’issue d’une cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur Jules Alingete. L’événement s’est déroulé en présence d’Anthony Nkinzo Kamole, Directeur de cabinet du Chef de l’État.
Dans une atmosphère cordiale, la signature du procès-verbal a marqué la fin d’un mandat de cinq ans pour Jules Alingete, qui a exprimé sa gratitude au Président Tshisekedi pour la confiance dont il a bénéficié. Il a salué les compétences de son successeur et s’est dit confiant quant à sa capacité à poursuivre l’œuvre entamée.

Prenant la parole à son tour, Christophe Bitasimwa a rendu hommage à Jules Alingete pour les résultats obtenus, en particulier en matière de visibilité et de crédibilité de l’IGF. « On ne remplace pas Jules Alingete », a-t-il déclaré, exprimant sa volonté de consolider les acquis et de renforcer l’action de l’institution.
Pour sa part, Anthony Nkinzo a souligné l’importance stratégique de l’IGF aux yeux du Chef de l’État. Il a invité les deux responsables – sortant et entrant – à faire preuve de discrétion dans l’exercice de leurs fonctions, rappelant que « le contrôle ne fait pas de bruit, mais il fait mal ».
Emille Kayomba